Annulée pour cause de COVID-19

 

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :

le vendredi 13 mars 2020 à 20h (attention: fermeture de la porte à 20h15 !)
à la Aula FXB, HES-SO Valais-Wallis, Route de Rawyl 47, 1950 Sion
par Dr. Guy Vergères, Agroscope

La nutrigénomique ou comment la technologie confirme l'adage "nous sommes ce que nous mangeons"

Entrée libre, tout public

Pour un résumé, cliquez ci-dessous sur "En savoir plus"

La nutrigénomique ou comment la technologie confirme l'adage "nous sommes ce que nous mangeons" A l’instar de l’astronomie, la recherche nutritionnelle est également à la recherche de sa matière noire. En effet, alors que le nombre de nutriments habituellement considérés par les nutritionnistes pour évaluer le profil alimentaire des consommateurs est d’environ 150, plusieurs dizaines de milliers de molécules présentes dans les aliments ont déjà été identifiées par les  chercheurs. Les progrès récents dans les domaines de la chimie analytique et de la bio-informatique permettent maintenant de produire et d’analyser des terabytes d’information sur le devenir de ces molécules lors de l’ingestion des aliments par l’organisme humain et, ainsi, de pénétrer le métabolisme humain à un niveau de détail qui était encore inimaginable au début de ce millénaire. En particulier, l’analyse des données issues de telles études a permis aux chercheurs de mettre en   avant le fait que chaque personne possède son propre profil métabolique en réponse à l’ingestion des aliments, ouvrant ainsi la porte à la nutrition personnalisée. Les concepts présentés ci-dessus seront illustrés lors de la conférence par des données de recherche sur les produits laitiers.

PD Dr Guy Vergères
Remplaçant Responsable du domaine stratégique de recherche
Systèmes microbiens des denrées alimentaires Responsable du groupe
Biologie Nutritionnelle Fonctionnelle Senior Scientist Chair NuGO
Association

Département fédéral de l’économie, de la formation et de la
recherche DEFR Office fédéral de l’agriculture OFAG Agroscope

Schwarzenburgstrasse 161, CH-3003 Berne Tel. +41 (0)58 463 81 54
guy.vergeres@agroscope.admin.ch www.agroscope.ch

Pour clore cette année 2019, nous vous invitons à notre traditionnel symposium annuel le :

Samedi 30 novembre 2019
Dès 17h
HEVs, aula FXB.
(Rte du Rawyl 47, 1950 Sion)
 

Le programme de cette journée est le suivant :
 

17h00 : Accueil

Ordre du jour :
1) Bienvenue du président et rapport de l’année écoulée
2) Rapport du caissier et des contrôleurs des comptes
3) Décharge au comité/caissier, approbation des comptes
4) Budget 2020
5) (Ré)-élections des membres du comité
6) Activités 2020
7) Divers

17h20 : Pause-café

17h30 : "Prix Nobel de physique 2019 : "James Peebles : le père de la cosmologie moderne", par Lionel Philippoz

18h00 : "Les nouveaux mondes du cosmos: de la première détection au prix Nobel de physique 2019",
par le Prof. Stéphane Udry, Université de Genève

En 1995, deux astronomes genevois découvrent la première planète en
orbite autour d’une étoile comme le soleil. Depuis, la nature nous a
révélé la diversité de ces mondes qui existent en très grand nombre.
Cette conférence vos aidera à travers les grandes questions moteurs de
ces découvertes: pourquoi cherche-t-on des planètes, comment les
trouve-t-on, que nous apprennent-elles, elles sont les prochaines étapes
dans notre quête des nouveaux mondes du cosmos et de leur potentialité
par abriter de la vie?

Le Prof. Stéphane Udry a succédé au prix Nobel Michel Mayor à la tête de
l’observatoire de Genève.

19h15 : Apéritif

20h00 : Souper annuel,



Nous espérons vous voir nombreux à cette occasion particulière pour notre société !

En espérant vivement vous retrouver à l'occasion de cet évènement et du repas qui suivra,
nous vous transmettons nos plus cordiales salutations,

Le Comité

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :

le vendredi 5 juillet 2019 à 20h (attention: fermeture de la porte à 20h15 !)
à la Salle Zeuzier, EPFL, Rue de l'Industrie 17, 1951 Sion
Au dernier étage, accès : http://valais.epfl.ch/page-96610-fr.html
par Prof. Dr. Saverio Braccini, Universität Bern

Physiciens entre les deux guerres : "I ragazzi di via Panisperna"

Entrée libre, tout public

Pour un résumé, cliquez ci-dessous sur "En savoir plus"

Entre les deux guerres mondiales, la physique et l’histoire s’entremêlèrent comme jamais
auparavant. Les découvertes fondamentales de cette époque aboutirent à des applications capables
de changer pour toujours le rôle et l'image de la science dans la société. En 1934, une découverte
inattendue faite par un groupe de très jeunes physiciens de l’Institut de Physique de l’Université de
Rome en via Panisperna marqua l’avenir de générations entières. Partant des idées les plus
modernes de la physique quantique et des expériences des époux Joliot-Curie en France, ces
ragazzi, parmi lesquels les futurs lauréats du prix Nobel Enrico Fermi et Emilio Segrè, trouvèrent
la clé pour ouvrir les portes du monde subatomique, un monde qui finit par bouleverser également
leur propre destin.

Ayant effectué sa thèse à l'UniGE, Saverio Braccini est actuellement professeur au Laboratoire
pour la Physique des Hautes Energies (LHEP) de l'Université de Berne. Directeur du cyclotron
médical de l'Inselspital à Berne, il coordonne la recherche sur les applications médicales de la
physique des particules. Il est également coauteur avec Edoardo Amaldi du livre "The Adventurous
Life of Friedrich Georg Houtermans, Physicist (1903-1966)".

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :

le vendredi 12 avril 2019 à 20h (attention: fermeture de la porte à 20h15 !)
à la Salle Zeuzier, EPFL, Rue de l'Industrie 17, 1951 Sion
Au dernier étage, accès : http://valais.epfl.ch/page-96610-fr.html
par Dr. Beat Jeckelmann, Institut fédéral de métrologie METAS

Redéfinition du kg: Une étape cruciale dans le développement du Système international d’unités (SI)

Entrée libre, tout public

Pour un résumé, cliquez ci-dessous sur "En savoir plus"

Le Système international d’unités (SI) est utilisé dans presque tous les aspects de la société contemporaine, des sciences ou de la technologie aux gestes de la vie quotidienne, en passant par la production industrielle et le commerce, pour exprimer des résultats de mesures de manière univoque et comparable.

Le 16 novembre 2018, la Conférence générale des poids et mesures a adopté une révision fondamentale du SI. Un ensemble de sept constantes de définition, dont les valeurs sont fixées, redéfinit complètement le système et sert de base à la définition des unités. Cette révision permet de remplacer le dernier artefact du SI, à savoir le prototype international du kilogramme, utilisé depuis plus de cent ans, par une unité de masse basée sur des constantes physiques. Par ailleurs, le kelvin, l’ampère et la mole sont également redéfinis.

Beat Jeckelmann est actif depuis 1989 à l'Institut fédéral suisse de métrologie METAS à Berne (https://www.metas.ch). Recherche dans le domaine de la métrologie électrique et des systèmes d'unités. Aujourd'hui responsable de recherche de METAS. Ancien président et actuellement membre du conseil d'administration de l'Association européenne des instituts nationaux de métrologie EURAMET.

METAS est l'Institut national de métrologie de la Suisse. A ce titre, il est chargé de veiller à l'exactitude des mesures réalisées en Suisse. Dans la conférence, les activités de METAS et les enjeux derrière la révision du SI sont expliqués plus en détail.

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :

le vendredi 22 mars 2019 à 20h (attention: fermeture de la porte à 20h15 !)
à la Salle Zeuzier, EPFL, Rue de l'Industrie 17, 1951 Sion
Au dernier étage, accès : http://valais.epfl.ch/page-96610-fr.html
par Prof. Maurice Bourquin

Le thorium : une énergie illimitée sans carbone

Entrée libre, tout public

Pour un résumé, cliquez ci-dessous sur "En savoir plus"

Nous vivons dans un monde où la demande en énergie augmente et où l’utilisation des combustibles
fossiles (charbon, gaz, pétrole) menace l’environnement. Alors que les centrales nucléaires
n’émettent ni CO2 ni polluants atmosphériques, comme les centrales hydroélectriques, le problème
de la gestion de leurs déchets radioactifs de longues durées de vie n’est pas résolu. Je vais montrer
qu’un réacteur nucléaire piloté par un accélérateur de particules, utilisant du thorium au lieu
d’uranium, permet la production d’une énergie électrique plus sure, ainsi que la transmutation des
déchets accumulés par les centrales

Maurice Bourquin est actuellement prof. honoraire de l’Université de Genève, dont il a également
été le recteur de 1999 à 2003. Ce physicien des particules a été président du conseil du CERN
(2001-2003), et est actuellement membre du comité de l’iThEC (International Thorium Energy
Comittee).

Pour clore cette année 2018, nous vous invitons à notre traditionnel symposium annuel le :

Samedi 24 novembre 2018
Dès 14h30
École Professionelle Technique et des Métiers
(Chemin St-Hubert 2, 1950 Sion)
 

Le programme de cette journée est le suivant :
 

14h30 : Accueil

Ordre du jour :
1) Bienvenue du président et rapport de l’année écoulée
2) Rapport du caissier et des contrôleurs des comptes
3) Décharge au comité/caissier, approbation des comptes
4) Budget 2019
5) (Ré)-élections des membres du comité
6) Activités 2019
7) Divers

15h15 : Pause-café

15h30 : "Prix Nobel de physique 2018 : "L'amplification par dérive de fréquence", Thomas Produit

16h00 : "Blockchain : Comment ça marche", Dominique Climenti, Kyos
Bitcoin, Ether, Token, Application distribuée,... : aujourd’hui on entend de plus en plus parler de
cryptomonnaies et plus généralement de blockchain. Avant de commencer à utiliser ces objets,
il serait bon d’en comprendre les concepts et le fonctionnement.
C’est le but de cette présentation : fournir une explication de ce qu’est une blockchain,
comment elle fonctionne, ce à quoi elle peut être utilisée et quelles sont ses limitations.
Afin d’illustrer le propos, le Léman électronique, monnaie complémentaire locale
basée sur la blockchain, sera présentée.

17h00 : Pause-café

17h15 : "Des lasers ultra-intenses pour contrôler l'atmosphère", Prof. Jean-Pierre Wolf, Université de Genève

L’avènement des lasers à impulsions ultrabrèves (femtosecondes, 1 fs = 10-15 s)
et ultra-intenses (plusieurs terawatt, 1 TW = 1012 W), salué par le Prix Nobel de Physique de cette année,
a récemment permis des applications atmosphériques inédites jusqu’alors.
En particulier, la propagation de telles impulsions dans l’air devient non-linéaire, et engendre
la formation spontanée de « filaments » de lumière, très intenses (1014 W/cm2) sur des distances
pulvérisant la limite de diffraction par des ordres de grandeur. Ces filaments ionisent, de plus,
partiellement l’air sur leur passage ce qui les rend électriquement conducteurs.
Plusieurs applications des filaments laser seront détaillées dans cette présentation, comme le contrôle de la foudre,
la condensation de la vapeur d’eau atmosphérique en gouttelettes liquides, et la création de canaux transparents
dans le brouillard et les nuages. Cette dernière application rencontre aujourd’hui un intérêt marqué dans
le domaine aérospatial, pour les communications optiques entre la terre et les satellites.

Références:
1. J.-P. Wolf, Rep. Prog. Phys. 81, 026001 (2018).
2. G. Schimmel et al., Optica 5, 1338-1341 (2018).


18h30 : Apéritif

vers 19h30 : Souper annuel



Nous espérons vous voir nombreux à cette occasion particulière pour notre société !

En espérant vivement vous retrouver à l'occasion de cet évènement et du repas qui suivra,
nous vous transmettons nos plus cordiales salutations,

Le Comité

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :

le vendredi 23 mars 2018 à 20h (attention: fermeture de la porte à 20h15 !)
à la Salle Zeuzier, EPFL, Rue de l'Industrie 17, 1951 Sion
Au dernier étage, accès : http://valais.epfl.ch/page-96610-fr.html
par Benoît Zuber, prof à l'Université de Berne

Cryo-microscopie électronique et cryo-ultramicrotomie – Principes, succès et défis

Entrée libre, tout public

Pour un résumé, cliquez ci-dessous sur "En savoir plus"

Depuis l'attribution du Prix Nobel de Chimie il y a quelques mois, l'on entend beaucoup parler de cryo-microscopie électronique (cryo-ME). Grâce à cette méthode biophysique il est aujourd'hui possible de résoudre la structure atomique de molécules biologiques en solution dans leur milieu aqueux naturel. Lorsque cette méthode est combinée à la cryo-ultramicrotomie, il devient possible d'observer des cellules et des organes dans leurs moindres détails. Toutefois, alors que la cryo-ME est devenue une méthode "main stream", la cryo-ultramicrotomie reste une approche de niche.

Dans la conférence, j'exposerai les principes physiques de la cryo-ME et de la cryo-ultramicrotomie et je mentionnerai quelques applications couronnées de succès. Je parlerai aussi des défis méthodologiques restants et je donnerai quelques pistes pour les résoudre.

Benoît Zuber a grandi dans le canton de Neuchâtel et en Belgique. En 2003 il obtient un diplôme de biologiste de l'université de Lausanne. De 2003 à 2007 il effectue sa thèse de doctorat dans la même université sous la direction du Prof. Jacques Dubochet sur le thème de la cryo-microscopie électronique des synapses et des enveloppes bactériennes. De 2007 à 2011 il effectue un postdoctorat au Medical Research Council à Cambridge dans le laboratoire du Prof. Nigel Unwin où il étudie la structure de la synapse neuromusculaire. Depuis 2011, il travaille à l'Université de Berne, d'abord comme maître assistant, puis comme professeur assistant, et enfin comme professeur associé. Il enseigne l'histologie et la biologie cellulaire à la faculté de médecine. Ses thèmes de recherches principaux sont la structure des synapses et celle de toxines bactériennes. Son laboratoire est également actif dans le développement de diverse méthodes liées à la microscopie électronique.

Le PV de l'assemblée générale 2017 est disponible ici.

Les Comptes 2016-2017 sont disponible ici.

Pour clore cette année 2017, nous vous invitons à notre traditionnel symposium annuel le :

Samedi 25 novembre 2017
Dès 14h
HEVs, aula FXB.
(Rte du Rawyl 47, 1950 Sion)
 

Le programme de cette journée est le suivant :
 

14h00 : Accueil

14h30 : "Prix Nobel de physique 2017 : LIGO et les ondes gravitationnelles", Lionel Philippoz et Nicolas Produit

16h00 : "Prix Nobel de chimie 2017 : la cryo-microscopie électronique", Patrick Furrer

17h00 : "Présentation du projet GlobalDiagnostiX", Alain Germanier, adjoint scientifique HESSO

Deux tiers de l’humanité n’ont toujours pas accès à l’imagerie médicale.
GlobalDiagnositix est un projet qui regroupe un grand nombre de chercheurs dans le but de concevoir un nouvel équipement
d’imagerie médicale,disponible pour les marchés émergents.
Un focus sera fait sur les aspects électriques et énergétiques, tant au niveau des structures conversion que du stockage
dans des batteries et des super capacités. La modélisation et la simulation du convertisseur seront présentées au travers
d’outils Hardware in the loop (HIL). 

18h00 : Assemblée générale

Ordre du jour :
1) Bienvenue du président et rapport de l’année écoulée
2) Rapport du caissier et des contrôleurs des comptes
3) Décharge au comité/caissier, approbation des comptes
4) Budget 2018
5) Informations générales (Prix SVP 2018, etc.)
6) (Ré)-élections des membres du comité
7) Activités 2018
8) Divers

18h30 : Apéritif

vers 19h30 : Souper annuel



Nous espérons vous voir nombreux à cette occasion particulière pour notre société !

En espérant vivement vous retrouver à l'occasion de cet évènement et du repas qui suivra,
nous vous transmettons nos plus cordiales salutations,

Le Comité

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :

le vendredi 3 novembre 2017 à 20h
à la Salle Zeuzier, EPFL, Rue de l'Industrie 17, 1951 Sion
par Claude-Alain Roten, OrphAnalytics SA

Stylométrie : détecter la fraude, dévoiler le crime

Entrée libre, tout public

Pour un résumé, cliquez ci-dessous sur "En savoir plus"

Depuis que les textes existent, des doutes apparaissent sur l’auteur attribué à certains: Homère, Shakespeare, etc. Pour répondre à ces questions, des techniques quantitatives d’attribution d’auteur apparaissent déjà au XIXème siècle. Actuellement, les linguistes reconnaissent que les analyses par comparaison de syntaxe sont meilleures que celles mesurant la sémantique. Créés par le physicien William R. Bennett Jr. puis utilisés en génomique, les algorithmes que nous avons adaptés pour capter la syntaxe ont d’abord été testés sur des textes en langues apparentées. Puis, nous les avons optimalisés pour comparer les styles de livres d’auteurs différents (e.g. Millenium) ou d’extraits de ces derniers. Différentes applications de ces algorithmes sont discutées dans le cadre de cette présentation: recherche littéraire, fraude académique, validation de travail coopératif et enfin enquête criminelle. Ces outils comblent un besoin croissant d’authentification dans l’univers des Humanités digitales. Une première application est illustrée dans la Figure ci-dessous qui présente l’analyse de cinq travaux universitaires représentés par des symboles de couleurs différentes. Une enquête journalistique a établi que si trois de ces travaux ont été écrits chacun par un étudiant différent, les deux derniers ont été rédigé par un seul ghostwriter. Après analyse, trois des cinq travaux sont bien séparés les uns des autres et forment trois nuages distincts de couleur homogène (triangles magenta, ronds rouges, triangles inversés oranges). Les deux derniers travaux représentés par les carrés bleus et les losanges noirs forment un seul nuage bleu et noir. Selon les investigateurs, si les trois nuages distincts de couleur homogène (magenta, rouge, orange) correspondent aux travaux de trois étudiants, le nuage formé par des points bleus et noirs est celui produit par deux textes rédigés par le même ghostwriter.

Claude-Alain Roten, de Sion, se forme en biologie à l’Université de Lausanne (Unil) où il présente sa thèse en 1992 sur les constituants de la paroi bactérienne, sa génétique et ses interactions avec le système immunitaire. En postdoc’, il perfectionne sa microbiologie à l’Université de Harvard de Boston. De retour à l’Unil en 1995, il se spécialise en génomique microbienne pour identifier différents éléments génétiques par algorithmes. Il crée un groupe de génomique comparative pour comprendre la génomique nécessaire à l’émergence de la vie sur Terre et, pour la recherche médicale, les mécanismes d’échanges génétiques d’infection bactérienne. En parallèle, il co-fonde la startup de bioinformatique Genometrician's Company et collabore avec l’Agence Spatiale Européenne pour l’expérience spatialisée d’astrobiologie STONE. Après la réorganisation de la microbiologie de l’Unil, il collabore dès 2007 comme génomiste indépendant, avec le CHUV notamment, et se forme au management d’entreprise. En 2014, il crée par le financement participatif de 40 co-fondateurs la start-up OrphAnalytics. Cette entreprise qu’il dirige s’inspire d’un savoir-faire génométrique pour créer des logiciels d’analyses de textes pour la détection de fraudes académiques, voire d’activités criminelles.