De l’objet à la construction du sens

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique en collaboration avec la Société Valaisanne de Philosophie :


le mercredi 7 juin 2017 à 18h15
à la Médiathèque de Sion, Rue de Lausanne 45, 1951 Sion
par Piergiorgio Quadranti

De l’objet à la construction du sens

Entrée libre, tout public

Pour un résumé, cliquez ci-dessous sur "En savoir plus"

 

La tradition propose comme paradigme fondamental pour la science la rencontre entre un sujet et un objet (substance). La science résulte de l’organisation des observations sur l’évolution de(s) l’objet(s). La théorie atomique, considère les atomes comme parties d’un objet situé dans l’espace et le temps. Ainsi aux atomes sont attribuées sans autre les propriétés spatiales et temporelles des objets. La combinaison de cette conception avec la description mathématique proposée par la mécanique quantique aboutit à des paradoxes. L’étude de la fondation expérimentale de l’épistémologie génétique de Piaget ainsi que la nécessité qui en dérive de proposer une construction radicale conduit à proposer un nouveau paradigme selon lequel la construction du savoir est avant tout celle d’une réalité supplémentaire à partir de celle dont on dispose à un niveau de construction déjà atteint. C’est l’activité à l’œuvre dans toute construction d’un sens. Selon ce paradigme, il n’est plus admis de transposer sans autre les propriétés des objets classiques (texte à interpréter) sur la réalité invisible (ou sens) dont on construit la structure sans jamais pouvoir l’observer. La construction doit être faite ex novo. Pour trouver des portes d’entrée dans ce domaine et identifier les problèmes il faut reprendre un peu ce que les grands philosophes (souvent férus de mathématique ou/et de physique) ont déjà proposé. Cela ne va pas de soi mais est fascinant…


Après des études en physique théorique et en philosophie, Piergiorgio Quadranti effectue sa thèse de doctorat avec Carl Friedrich von Weizsäcker sur les fondements de l’épistémologie de Piaget, avec qui il collabore par ailleurs aussi pendant près de 10 ans. Dans sa thèse, il propose un nouveau paradigme interprétatif, combiné avec une option constructiviste radicale. En parallèle à son métier de professeur de philosophie et de physique au collège, il dédie ses recherches au développement de ce nouveau paradigme, en collaboration notamment Carlos Ulises Moulines, Wolfgang Balzer et J. D. Sneed (tenants du programme structuraliste dans la philosophie des sciences contemporaines).

 

Symposium 2016

Pour clore cette année 2016, nous vous invitons à notre traditionnel symposium annuel le :


Samedi 19 novembre 2016

Dès 14h
HEVs, aula FXB.
(Rte du Rawyl 47, 1950 Sion)

 

Le programme de cette journée est le suivant :
 

14h00 : « Réinventer l'eau chaude avec la théorie conforme des champs »,
par Marc Gillioz, Laboratoire de physique théorique des particules, EPFL
Les méthodes mathématiques développées en physique théorique des particules
sont parfois des applications jusque dans la vie de tous les jours.
Le point critique de l’eau, où les phases liquide et gazeuse se confondent,
est un exemple de phénomène macroscopique expliqué par la théorie quantique des champs.
Nous verrons comment une nouvelle méthode, basée sur la symétrie dite “conforme”,
a récemment permis d’améliorer notre connaissance de ce phénomène.
Cette même méthode pourrait permettre à terme de mieux comprendre la théorie de la gravitation quantique.

15h00 : Pause-café
15h30 : « Prix Nobel de physique 2016: Les transitions de phases topologiques », par Thomas Produit

15h50 : À définir

16h35 : Pause-café

17h15 : « POLAR », par Nicolas Produit, Université de Genève

18h00 : Assemblée générale

Ordre du jour :
- Bienvenue du président
- Rapport de l’année écoulée
- Rapport du caissier et approbation des comptes
- (Ré)-élections des membres du comité
- Projets pour l’année prochaine
- Divers

18h30 : Apéritif

19h30 : Souper annuel

Nous espérons vous voir nombreux à cette occasion particulière pour notre société !

En espérant vivement vous retrouver à l'occasion de cet évènement et du repas qui suivra,
nous vous transmettons nos plus cordiales salutations,
Le Comité

Ondes gravitationelles – Le retour d’Einstein

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :


le vendredi 23 septembre 2016 à 20h
à la HEVs, aula FXB, Route du Rawyl 47, 1950 Sion
par Lionel Philippoz, doctorant à l'université de Zürich

Ondes gravitationelles – Le retour d'Einstein

Entrée libre, tout public

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En septembre 2015, des ondes gravitationnelles ont pour la première fois été détectées de manière directe, 100 ans après qu'Einstein eut formulé sa théorie de la relativité générale. Cette découverte capitale pour la physique théorique marque également le début d'une nouvelle ère pour l'astrophysique et les observations de notre univers.

Dans cette présentation, nous expliquerons tout d'abord ce que sont exactement les ondes gravitationnelles et quelle est leur origine. Nous reviendrons ensuite sur la manière de les détecter au moyen d'expériences déjà existantes ou en projet, et nous chercherons finalement à comprendre les implications pour le futur de l'astrophysique.


Après avoir débuté ses études à l'EPFL, Lionel Philippoz termine en 2012 son master en physique théorique à l'ETH, en se focalisant déjà sur la relativité générale et la cosmologie. Depuis 2013, il effectue son doctorat à l'université de Zurich où il travaille sur divers aspects des ondes gravitationnelles.

 

La physique des particules dans l’ère post-Higgs

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :


le vendredi 3 juin 2016 à 20h
à la salle Zeuzier, EPFL Valais, Rue de l'Industrie 17, 1950 Sion
(Au dernier étage, accès : http://valais.epfl.ch/page-96610-fr.html)
par Joseph Boudreau, prof. à l'université de Pittsburgh

La physique des particules dans l'ère post-Higgs

Entrée libre, tout public

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Avec la découverte du boson de Higgs en 2012, la théorie des particules élémentaires et de leurs interactions, le modèle standard, peut être considéré comme complet, car toutes les particules le constituant ont maintenant été mises à jour. Cependant, de grands mystères persistent autour de la nature de la matière: qu’est-ce que la matière noire ? Pourquoi l’antimatière se comporte-t-elle de manière différente de la matière ? Et ce Higgs qui donne la masse, par quel miracle lui-même a-t-il pu rester si léger ? Je vous propose de faire le point sur cent ans de découvertes scientifiques et de répondre à la question : que peuvent faire nos grands accélérateurs, dont le CERN, dans l’ère post–Higgs ?

 

Suite à ses études à l'université de Harvard, Joseph Boudreau décroche en 1991 un doctorat de l'université du Wisconsin avec une thèse intitulée « A Search for Supersymmetry using Acoplanar Charged Pairs at ALEPH ». De 1991 à 1993, il travaille à Genève comme CERN Associate, avant de devenir Assistant Professor à l'université de Pittsburgh en 1994. Depuis 2013, il est professeur ordinaire dans cette même université.

 

Le gaz de schiste: risque ou opportunité ?

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :


le jeudi 7 avril 2016 à 20h
à la salle Zeuzier, EPFL Valais, Rue de l'Industrie 17, 1950 Sion
(Accès : http://valais.epfl.ch/page-96610-fr.html)
par Andrea Moscariello, prof. à l'Université de Genève

Le gaz de schiste: risque ou opportunité ?

Entrée libre, tout public

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Les quantités estimées de gaz de schiste enfoui dons la croûte terrestre pourraient répondre aux besoins énergétiques mondiaux futurs. Pourtant, les méthodes d'extraction posent de sérieux enjeux techniques et environnementaux. Quels sont les processus géologiques qui conduisent à la formation des hydrocarbures de schiste ? Quelles sont les méthodes d'investigation et d'exploitation utilisées ? Quels sont les risques et les opportunités lies à cette ressource énergétique très débattue et controversée ?


Suite à des études en sciences de la Terre à l’Université de Turin, Andrea Moscariello obtient en 1996 un doctorat auprès de l'Université de Genève. De 1997 à 2008, il travaille en tant que géologue auprès de Shell International dans le monde entier, du Moyen Orient aux Etats-Unis, en passant par l'Afrique, l'Asie, l'Amérique du Sud et la Mer du Nord. De 2008 à 2011, il est consultant indépendant dans le domaine de la production et de l'exploration pétrolière, de même que professeur à l’Université Technique de Delft.
Dès 2011, il est nommé professeur ordinaire au Département des sciences de la Terre de l’Université de Genève, en charge d’un groupe de recherche d'environ 15 personnes dans le domaine de la géologie des réservoirs et des bassins sédimentaires (groupe Geo-Energie). Il est en outre le responsable principale de l'UNIGE pour le support scientifique du projet Geothermie 2020 ainsi que du projet national Swiss Competence Center for Energy Resaerch – Supply of Energy.
En parallèle, Andrea Moscariello joue un rôle actif dans différents comités exécutifs et advisory boards de plusieurs organisations scientifiques internationales et gouvernementales (ECORD, AAPG, INSU, United Nation ESCW).

A ce jour, il a produit plus de 85 rapports techniques et publications scientifiques dans plusieurs journaux internationaux.
 

Capture et stockage de carbone : le bon, le mauvais et le laid

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :


le jeudi 18 février 2016 à 20h
à la salle Zeuzier, EPFL Valais, Rue de l'Industrie 17, 1950 Sion
(Accès : http://valais.epfl.ch/page-96610-fr.html)
par Berend Smit, professeur en Génie Chimique à l'EPFL

Capture et stockage de carbone : le bon, le mauvais et le laid

Entrée libre, tout public

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Dans cette présentation, nous discutons de la façon dont la nature contrôle les niveaux de CO2 dans l'atmosphère, et comment ces processus naturels se rapportent aux émissions de CO2 associés à la combustion de combustibles fossiles. Nous discutons de ce à quoi le monde pourrait ressembler si nous devions brûler toutes les réserves connues de combustibles fossiles. Dans ce contexte, il est important de se rendre compte que l'accès à une énergie fiable et bon marché est l'une des pierres angulaires de notre économie moderne. À l'heure actuelle, 80% de nos besoins en énergie sont fournis par les combustibles fossiles. Les énergies renouvelables sont appelées à jouer un rôle de plus en plus important et on s’attend donc à ce que ce pourcentage augmente. Cependant, comme nos besoins totaux en énergie sont également en augmentation, il est moins clair quand, en termes absolus, la consommation totale de combustibles fossiles va diminuer de manière significative. Nous soutiendrons que, dans un tel scénario, la capture et le stockage du carbone joueront un rôle essentiel, car il s'agit à l'heure actuelle de la seule technologie viable qui permet d'atténuer les émissions de CO2 au cours de cette période de transition.

Berend Smit est professeur à l'EPFL. Il débute sa carrière comme chercheur chez Shell Research de 1988 à 1997, puis devient professeur de chimie computationnelle à l'Université d'Amsterdam durant dix ans. En 2004, il est élu directeur du European Center of Atomic and Molecular Computations. Après quelques années comme professeur d'ingénierie chimique à Berkeley, il est depuis 2014 directeur de l'Energy Center de l'EPFL et actuellement à la tête du laboratoire de simulation moléculaire (Institut des sciences et ingénierie chimiques).

Les idéologies anti-science aujourd’hui : un défi culturel et politique

La Société Valaisanne de Physique vous invite à sa prochaine conférence publique :


le vendredi 15 janvier 2016 à 20h
à la salle Zeuzier, EPFL Valais, Rue de l'Industrie 17, 1950 Sion
(Accès : http://valais.epfl.ch/page-96610-fr.html)
par Alex Mauron, prof. honoraire à l'Université de Genève

Les idéologies anti-science aujourd'hui : un défi culturel et politique

Entrée libre, tout public

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Faire porter un regard critique sur les connaissances et les méthodes scientifiques fait partie
intégrante de la démarche scientifique elle-même. Par contre, le « dénisme antiscience » est
fondamentalement différent. Il s’agit d’un déni systématique des certains acquis de la sciencereposant sur des choix idéologiques ou des intérêts particuliers et non sur un examen critique
compétent des acquis en question. Ce phénomène n’est pas nouveau en soi, mais il a pris une
importance accrue dans le monde contemporain. Un certain nombre de controverses actuelles
mettant en jeu ce déni seront analysées, ainsi que leurs implications sociétales plus larges. En effet,
le déni de science alimente un paradoxe politique: souvent inspiré par un populisme anti-élites, il
contribue en fait à priver le citoyen et le politique de moyens d’agir vraiment sur la réalité.


Alex Mauron a été professeur de bioéthique à la Faculté de médecine de l’Université de Genève
(honoraire depuis octobre 2015). Il est le fondateur et premier directeur de l’Institut Ethique
Histoire Humanités (iEH2) de cette faculté. Il est docteur ès sciences de l’Université de Lausanne
et c’est après un parcours de chercheur en biologie moléculaire à Stanford et Genève qu’il s’est
consacré à la bioéthique. Alex Mauron a fait partie de la Commission nationale suisse d’éthique en
médecine humaine ainsi que du Conseil Suisse de la Science et de la Technologie. Il est membre
individuel de l’Académie Suisse des Sciences Médicales.

2015, Année internationale de la lumière: Conférences « Grains de lumière »

La Société Valaisanne de Physique vous invite dans le cadre de Année internationale de la lumière
ainsi que pour célébrer les 20 ans de la Société à une série de conférences exceptionelles


le samedi 14 novembre 2015 de 15h à 18h
à l'HEVs, aula FXB, rte du Rawyl, 1950 Sion
              « Grains de lumière »
              Entrée libre, tout public

Pour accéder au programme, cliquez ci-dessous sur "En savoir plus"

« Clin d'œil à l'optique », par Martial Geiser, HES-SO Valais-Wallis

Dans cet exposé, nous suivrons d’abord un fil historique
pour expliquer les bases générales des principaux phénomènes de
l'optique, de la vision, et de la compréhension que nous en avons
aujourd'hui, en particulier au niveau des phénomènes d'interaction
entre lumière et matière, et de leurs nombreuses utilisations
actuelles. Nous plongerons enfin dans quelques exemples
d'innovations importantes, existantes ou futures, au travers de
projets, dans des domaines aussi divers que l'astrophysique, la
télévision, la santé et en particulier le fond de l'œil.

Martial Geiser a étudié la physique à Neuchâtel. Son premier emploi
l’a conduit à Aarau, où il s'est perfectionné en optique, domaine
qu’il n’a plus quitté. Grâce à une bourse du Fonds national suisse,
il a passé une année aux États-Unis, puis une année au Japon, à
approfondir ses connaissances. À son retour en Suisse, il a occupé
un poste de chercheur à l’Université de Neuchâtel, durant deux ans.
Depuis 1992, il est professeur de physique à la HES-SO
Valais-Wallis où il effectue également des travaux de recherche
dans le domaine de l’optique. Durant ces années, il a activement
collaboré avec l’Institut de Recherche en Ophtalmologie (IRO)
jusqu’à ce que ce dernier change de domaine de recherche. Il a
déposé plusieurs brevets et compte à son actif de nombreuses
publications, surtout dans le domaine médical lié à la mesure du
flux sanguin dans l’œil. Ses principaux domaines de compétences
sont la conception de systèmes optiques ainsi que leur intégration
dans des appareils incluant des parties mécaniques, de
l'électronique et de la programmation.


« Les lasers dans tous leurs états », par Benoît Devaud, EPFL

Au cours de cet exposé, nous présenterons tout d’abord les
principes régissant le fonctionnement d’un laser, nous en
profiterons pour raconter l’histoire rocambolesque de la guerre des
brevets du laser, une guerre qui a duré pratiquement 20 ans.
Ensuite, nous donnerons des exemples d’utilisation et de
fonctionnement de lasers dans la vie courante, nous les passerons
en revue du plus petit avec une taille de l’ordre du micromètre au
plus grand, qui est plus grand qu’un terrain de football.

Benoit Deveaud est né en France en 1952, il commence ses études de
physique à l’Ecole Polytechnique à Paris en 1971 puis commence à
travailler au Centre National d’Etudes des Télécommunications en
1974. Il passe sa thèse à l’université de Grenoble en 1984, puis
effectue un séjour post-doctoral aux Etats Unis, aux Bell labs en
1986 et 1987. En 1993 il devient professeur de physique à l’EPFL,
spécialité Electronique Quantique. I devient Directeur de
l’Institut de Photonique et Electronique Quantique en 1996,
Directeur du Pôle National de Recherche en Photonique Quantique en
2005, puis Doyen pour la Recherche de l’EPFL en 2009. Ses
recherches portent sur une particule très intéressante appelée le
polariton, qui est constituée pour moitié d’un électron et pour
moitié d’un photon. 


« Cryptographie et Téléportation - Quand la lumière se fait quantique », par Grégoire Ribordy, ID-Quantique

A l'heure où la fibre optique envahit les foyers et permet
un accès quasi illimité à Internet, de nouveaux domaines
d'applications des télécommunications optiques apparaissent. En
transmettant les informations au moyen de photons individuels
plutôt que d'impulsions intenses, il est possible de tirer parti
d'un principe fondamental de la physique quantique pour sécuriser
les communications. Lors de cet exposé nous expliquerons le
principe de cette cryptographie quantique et présenterons ses
applications actuelles. Nous évoquerons aussi des applications plus
futuristes, comme la téléportation quantique, qui permet de
transmettre de l'information quantique à distance.

Grégoire Ribordy a étudié la physique à l'EPFL et s'est spécialisé
dans le domaine de l'optique. Après ses études, il a travaillé
une année au Japon dans le département de recherche et développement
de la société Nikon. A son retour en Suisse, il rejoint le groupe de physique
appliquée de l'université de Genève où il obtient son doctorat en
2000 pour ses travaux sur la cryptographie quantique. L'année
suivante, il fonde avec trois associés, dont le professeur Nicolas
Gisin, la société ID Quantique, leaders dans la sécurisation des
communications.