Symposium 2011

Cher(ère) membre,

Nous vous transmettons par la présente le programme définitif de notre symposium annuel qui
se déroulera, comme annoncé dans un précédent courrier, le

Samedi 5 novembre 2011

Dès 14h, Aula François-Xavier Bagnoud (HES-SO Valais, Sion)

14h00 : Supraconductivité entre deux oxydes isolants, Prof. Jean-Marc Triscone. Université de
Genève

Depuis une vingtaine d’années, un effort mondial s’est porté sur la réalisation de couches minces et d’hétérostructures à base d’oxydes complexes. Il est aujourd’hui reconnu que certaines de ces structures ont atteint une qualité cristalline équivalente à celle de structures semiconductrices. Les oxydes complexes sont des composés qui présentent souvent de fortes corrélations électroniques, des diagrammes de phases complexes et souvent des états « fondamentaux » – des phases – proches en énergie. Cet état de fait rend ces matériaux très sensibles à des influences externes telles que celles produites par un champ magnétique ou par application de pression. On trouve de plus, parmi les oxydes de structure pérovskite, des composés avec des propriétés électroniques très différentes allant d’isolants ferroélectriques à des composés magnétiques ou supraconducteurs. La proximité des structures et souvent des paramètres de maille permet également de combiner ces matériaux dans des structures épitaxiales très parfaites. Une interface entre matériaux se trouve être une perturbation majeure. En 2004, Ohtomo et Hwang découvrent que l’interface entre deux bons isolants, le LaAlO3 et le SrTiO3 est conductrice. Cette découverte attire l’attention et génère de nombreux travaux. En 2007, nous découvrons à Genève que cette interface est également supraconductrice. Ces travaux ont lancé un nouveau domaine de recherche appelé « ingénierie d’interface d’oxydes ». Dans ma présentation j’expliquerai pourquoi ce domaine est particulièrement prometteur et génère une attention au niveau mondial. Je donnerai également une vision des perspectives ouvertes par ces découvertes.

15h15 : Pause-café.
15h45 : Les écoulements géophysiques gravitaires: la problématique des cours d'eau et lacs de
retenue, Dr Sébastien Wiederseiner, ingénieur chez HYDRO Exploitation SA

Les écoulements géophysiques gravitaires comme les glissements de terrain, les avalanches, les coulées de boue, les courants de turbidité ou le transport de sédiment par les cours d'eau impliquent dans des proportions variables un mélange d'eau et de particules solides. Cette présentation propose un tour d'horizon des problématiques engendrées par ces phénomènes sur les lacs de retenue et les cours d'eau, de l'état de la recherche dans ces domaines et des moyens et mesures concrètes prises dans le terrain pour y palier.

16h15 : Pourquoi le boson de Higgs est-il si difficile à trouver?, Marc Gillioz, doctorant à
l'Université de Zürich.

Après une brève introduction au "modèle standard" de physique des particules, nous verrons pourquoi les physiciens s'attendent à découvrir prochainement cette particule qu'on nomme "boson de Higgs" dans le grand accélérateur de protons au CERN, et pourquoi cette tâche est si difficile à réaliser.

16h45 : Les Olympiades Internationales de Physique, Yves Barmaz, doctorant à l'Université de
Genève et responsable de l'équipe de Suisse 2011

La Suisse participe depuis 1995 aux Olympiades Internationales de Physique, une compétition où se confrontent des collégiens de plus de 90 pays. En 2011, elle a ramené de Bangkok une médaille de bronze et deux mentions honorables. L'édition 2016 se déroulera chez nous.

17h00 : Pause-café
17h15 : Présentation du Prix Nobel de Physique 2011, Pour la découverte de l'expansion accélérée de l'Univers, Dr Nicolas Produit, Université de Genève
17h45 : Assemblée générale :

    Ordre du jour :

  •     – Bienvenue du président
  •     – Rapport de l’année écoulée
  •     – Rapport du caissier et approbation des comptes
  •     – (Ré)-élections des membres du comité
  •     – Projets pour l’année 2010
  •     – Divers

    
18h30 : Apéritif.
19h45 : Souper

Nous profitons également de ce courrier pour vous annoncer deux conférences susceptibles de
vous intéresser et auxquelles nos membres sont cordialement invités :
    
La société astronomique du Valais romand (SAVAR) propose une conférence publique exceptionnelle le mardi 15 novembre 2011 à 20 h à l'Aula du collège des Creusets à Sion, par le Prof. Jacques Neirynck sur le thème L'empire du mensonge Nous sommes une société de l'information qui comporte en son sein des inclusions de désinformation : astrologie, voyance, publicité, propagande, etc. Il s'agit de mensonges organisés, rémunérateurs, grossiers qui spéculent sur notre envie de croire aux contes de fées. En d'autres mots, ces mensonges nous empêchent de devenir vraiment adultes, capables d'affronter de face la réalité.

La Commission culturelle de la HES-SO Valais invite le Prof. Nicolas Gisin de l'Université de Genève à donner une conférence sur la Téléportation Quantique, le jeudi 17 novembre à 17h00, à l'aula FXB à Sion

Nous nous réjouissons de vous retrouver lors de notre symposium et au repas.

Avec nos salutations amicales,
Le comité

Points de repère – après Fukushima

Notre prochaine conférence aura lieu le vendredi 9 septembre 2011 à 20h00 à l Aula FXBde la Haute Ecole Spécialisée (« Ecole d'ingénieurs », HES-SO, Rue du Rawyl 47) de Sion:

Points de repère – après Fukushima

Cette soirée constituée de deux conférences relatives à la catastrophe de Fukushima a pour but de faire le point sur sa signification en termes de sécurité nucléaire et de radioprotection – la protection de la santé contre les rayonnements ionisants. En deçà du débat entourant l’énergie nucléaire et son avenir, cette manifestation vise à une meilleure compréhension de ces deux aspects  concernant le nucléaire qui peuvent tout deux être traités de manière systématique.

La sécurité des installations nucléaires (Bruno Pellaud)

Fukushima a mis en évidence de manière spectaculaire les faiblesses de plusieurs centrales nucléaires  identiques entre elles face à une catastrophe naturelle sans précédent : un tremblement de terre dévastateur suivi d’une vague géante. Les conséquences de celle-ci sont presque identiques sur chaque centrale : fonte du cœur nucléaire jusqu’au relâchement de radioactivité. Les leçons de Fukushima au niveau de la conception de sécurité de ces centrales sont d’ores et déjà claires. Avec des systèmes de sécurité adéquats, le double impact sismique et tsunamique n’aurait pas eu de conséquences graves en dehors des centrales. Ces systèmes de sécurité ont été installé en Suisse il y a plus de vingt ans. C’est sur cette base que le Conseil fédéral a autorisé de continuer l'exploitation de nos cinq centrales nucléaires jusqu’à la fin de leur vie technique. Entre temps, le gouvernement japonais a officiellement reconnu l’insuffisance de sa législation nucléaire et exigé des mises à jour techniques des installations.
Comment sont établies les normes de sécurité? Une fois pour toute, lors de la mise en service d’une centrale, ou d’une manière évolutive avec des améliorations continuelles? Comment expliquer et corriger les grandes différences des normes japonaises par rapport aux normes suisses et européennes? Existe-t-il des moyens de limiter les conséquences d’accidents nucléaires?

Bruno Pellaud, valaisan et ancien directeur-général adjoint de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) à Vienne fournira des réponses concrètes à ces différentes questions. Dans les années huitante, il a dirigé les activités nucléaires du bureau d’ingénieurs Electrowatt à Zurich lors de la réalisation de la centrale nucléaire de Leibstadt, la plus grande centrale de Suisse avec une puissance de 1200 mégawatts.

L’impact des radiations sur la santé
(Christophe Murith)

L’accident de Fukushima a causé la dispersion de substances radioactives dans l’environnement, ce qui a conduit à une irradiation des équipes de secours et de la population. Les agences de presse ont souvent choisi de présenter cette irradiation sous forme de multiples de la dose d’irradiation « normale », sans expliquer, la plupart du temps, la signification de la normale.
La radioprotection s'est développée depuis la création en 1928 de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR). Cette instance émet les recommandations au niveau mondial sur l'estimation des risques radiologiques, ainsi que sur les méthodes de protection visant à les limiter. Elle se base sur une longue expérience avec les radiations dans le domaine nucléaire, médical et industriel, ainsi que sur le suivi des survivants des explosions de Hiroshima-Nagasaki en 1945.
Le système actuel de la CIPR se fonde sur l'hypothèse linéaire sans seuil qui considère que le risque de cancers radioinduits et de malformations génétiques est proportionnel à la dose. A partir de cette hypothèse, des limites de doses pour le public et les travailleurs, ainsi que pour les situations accidentelles ont été déterminées afin de garantir la protection des personnes concernées. Ces doses sont-elles acceptables ? Comment les « becquerels » et « sieverts » servent-ils à apprécier la dangerosité de la situation du point de vue sanitaire ?

Christophe Murith, chef de la section risques radiologiques à l’Office fédéral de la santé publique expliquera ces aspects pratiques de la radioprotection. Il a été actif par le passé dans le domaine de la surveillance de la radioactivité de l’environnement, en particulier dans le voisinage des centrales nucléaires suisses et a présidé le groupe radioécologie « Nord-Cotentin » chargé d'évaluer l'impact des rejets de l'installation de La Hague sur l'environnement et la santé. Après l'accident de Tchernobyl en avril 1986, il a effectué de nombreuses mesures de contamination sur le territoire suisse, dont certaines en Valais et à l'étranger, ainsi que dans la zone d'exclusion de Tchernobyl.

A la suite de cette conférence, une verrée sera offerte.

Nous nous réjouissons de vous rencontrer à cette occasion et vous adressons nos salutations les plus amicales,

                                    Le comité
 

Le Logiciel Libre

 

Notre prochaine conférence aura lieu ce vendredi 27 Mai 2011 à 20h00 à la salle de l'attique (4ème étage) du Lycée-Collège des Creusets à Sion:

 

Le Logiciel Libre

 

Par François Bianco, Université de Genève, membre du comité de /ch/open.

 

L'électronique et l'informatique sont désormais omniprésentes dans notre vie. En effet, que ce soit pour chercher des informations en tous genres, garder contact avec nos amis, rédiger un rapport ou regarder nos photos, nos activités dépendent d'un nombre important de logiciels et de systèmes informatiques. Il existe toutes sortes de logiciels, certains payants, d'autres gratuits, ou encore téléchargés illégalement. Une autre classe de logiciels – les logiciels libres – proposent une alternative attrayante à ces derniers en vous garantissant des libertés essentielles. Un logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et le partage sont autorisés sans restrictions. Grâce à la démocratisation d'Internet, les logiciels libres, tels Mozilla Firefox, VLC, OpenOffice.org, ou les distributions GNU/Linux, par exemple Ubuntu, gagent en popularité.

Cette présentation introduira la notion de « libre » et démontrera comment les logiciels libres garantissent un échange d'information analogue à celui que l'on trouve dans la recherche fondamentale en science. Elle montrera qu'il existe aussi un réel intérêt pour les particuliers ou les collectivités d'utiliser des logiciels libres.

Conférence: Le nez au milieu de la figure ou La détermination de la forme en biologie

Notre prochaine conférence aura lieu ce vendredi 1er avril 2011 à 20h00 à la salle de l'attique (4ème étage) du Lycée-Collège des Creusets à Sion:

Le nez au milieu de la figure
ou
La détermination de la forme en biologie

Par le professeur Jacques Dubochet de l'Université de Lausanne

Comment se fait-il que nous ayons le nez au milieu de la figure ? La réponse est donnée par nos gènes et le milieu dans lequel ils s’expriment. Il est souvent oublié que le milieu inclut des réalités telles que les lois des mathématiques ou de la physique. Ainsi les sempiternelles hélices que l’on retrouve partout en biologie sont l’expression d’une loi classique de la géométrie. Au moyen d’exemples bien connus, nous montrerons la richesse structurale que des combinaisons relativement simples permettent d’établir. Elles n’expliqueront pas le nez au milieu de la figure, mais elles nous permettront probablement d’imaginer le genre de chemin qui peut y conduire. 

Symposium et assemblée générale

Samedi 27 novembre 2010 dès 14h, au Lycée-Collège des Creusets, salle des maîtres, à Sion

14h15: Frédéric Courbin, Lentilles cosmiques: un outil précieux pour le cosmologiste 
 
Le phénomène de lentille gravitationnelle se manifeste par la déviation des rayons lumineux par des champs gravitationnels. Prédit par Einstein et observé pour la première fois lors d'une éclipse du Soleil en 1929, il s'agit de nos jours de l'outil le plus précis à notre disposition pour étudier la matière et l'énergie sombres. Ce séminaire retrace l'histoire du nouveau et vaste champ d'investigation en lequel consiste l'étude des lentilles gravitationnelles, depuis les premières découvertes aux projets de satellites dédiés à ces études, aussi bien à l'ESA qu'à la NASA.
 
15h15: Pause-café
 
15h45: Mathieu Ribordy, Le détecteur IceCube
 
Les derniers chapelets du détecteur IceCube seront déployés en décembre de cette année. Le  vaste potentiel de cet observatoire en des sujets de physique variés est ainsi atteint après cinq ans de construction. Nous donnons un petit aperçu générique du projet et de ses motivations.
 
16h05 : François Bianco, Présentation du prix Nobel de physique 2010
 
16h25 : Yves Barmaz, Présentation de la médaille Fields 2010
 
17h00 : Assemblée générale :
 
Ordre du jour :
1. Bienvenue du président
2. Rapport de l’année écoulée
3. Rapport du caissier et approbation des comptes
4. Projets pour l’année 2011
5. Divers
 
18h00 : Apéritif
 
19h00 : Souper à la Pizzeria de la Poste, avenue de France 8, 1950 Sion
 
Nous espérons vivement vous retrouver pour cet événement et lors du repas.

Le LHC du CERN est entré en service afin de percer le mystère du Big Bang

Veuillez notez le changement de salle pour la prochaine conférence

La prochaine conférence de notre société aura lieu le vendredi 15 octobre 2010 à 20:00 au Lycée-Collège de la Planta à Sion (salle B005, bâtiment LCP2),

Le LHC du CERN est entré en service afin de percer le mystère du Big Bang

Par Dr Jorg WENNINGER du CERN.

Le grand collisionneur à hadrons (LHC) est un accélérateur de particules de 26.7 km de long installé entre 70 et 140 m de profondeur sous le canton de Genève et le département de l’Ain. Le LHC est non seulement le plus grand accélérateur du monde, c’est également le plus froid.  Afin d’obtenir les énergies records du LHC, les aimants sont construits à partir de supra-conducteurs et fonctionnent à 1.8 degrés au dessus du zéro absolu: les aimants du LHC sont plus froids que l’univers! Après plus de 8 années de construction et de préparation, le LHC est finalement entré dans sa phase opérationnelle en décembre 2009. Depuis, l’énergie et l’intensité des faisceaux de protons ont été progressivement augmentées et les expériences installées autour de l’anneau ont enregistré des milliards de collisions. Cette présentation expliquera les idées à la base de la conception du LHC, ainsi que les défis de sa construction et de sa mise en service.

De plus, nous vous informons déjà que notre symposium annuel et l'assemblée générale auront lieu le samedi 27 novembre 2010. Le programme détaillé suivra dans un prochain courrier. Si vous désirez y contribuer par un exposé, vous pouvez prendre contact avec nous et c'est très volontiers que nous vous ajouterons au programme. De même, si vous songez à vous investir un peu plus dans la société, sachez que nous sommes à la recherche de volontaires pour renouveler partiellement le comité. Nous restons évidemment à votre disposition si vous avez des questions à ce sujet à l'adresse comite@valaisphysique.ch .

Visite à l’Université de Genève

La Société Valaisanne de Physique a le plaisir de vous inviter le samedi 12 juin 2010 dès 10h30 à une journée de visite à l'Université de Genève. Nous visiterons le PhysiScope, et un laboratoire de microscopie à effet tunnel.Le PhysiScope est le fruit d'une initiative du Pôle de Recherche MaNEP, en collaboration avec la Section de physique de l'Université de Genève, celui-ci vise à accueillir de jeunes étudiants du secondaire obligatoire et post-obligatoire à l’université dans un cadre dédié à la découverte des sciences. Le PhysiScope offre à ses visiteurs un voyage à travers la physique, par des expériences ludiques, interactives et pédagogiques. Au PhysiScope, les élèves deviennent acteurs des expériences et vivent la physique de manière directe. Une présentation spéciale sera organisée pour la Société Valaisanne de Physique.

MaNEP – l'acronyme anglais signifiant Materials with Novel Electronic Properties (matériaux présentant des propriétés électroniques nouvelles) – fait partie du programme des Pôles de recherche nationaux du Fonds national suisse de la recherche scientifique lancé en 2001 pour promouvoir des projets de recherche à long terme se concentrant sur les nouveaux matériaux électroniques qui sont d'importance stratégique pour l'avenir des sciences, de l'économie et de la société suisses. Il s'agit d'un réseau de 250 scientifiques de haut niveau travaillant dans des universités, des instituts technologiques et les laboratoires industriels suisses.

Nous vous laissons le soin de planifier votre déplacement. Toutefois nous vous conseillons d'emprunter les transports publiques, dont voici un horaire possible :

08:06    Départ Sion, Gare CFF
10:04    Arrivée Genève, Gare Cornavin
10:15    Bus 1 (devant la Gare Cornavin)
    Direction Rive, Arrêt École de Médecine (env. 10 min)

Le programme de la journée est le suivant :

10:30    Accueil à l'Université de Genève (voir carte jointe),
              Bâtiment École de Physique, Quai Ernest-Ansermet 24, 1211 Genève 4
10:35    Présentation du Pôle de recherche MaNEP et du PhysiScope
10:50    Visite et démonstration du PhysiScope
11:45    Pause café
12:00    Présentation de la microscopie à effet tunnel
12:15    Visite du laboratoire de microscopie à effet tunnel
              avec démonstration de mesure en direct (dans la mesure du possible)
13:15    Dîner à proximité de l'École de Physique

La journée est gratuite pour les membres de la Société Valaisanne de Physique. Les visites au PhysiScope étant limitée à 28 personnes, nous vous remercions d'avance de bien vouloir vous inscrire d'ici au 30 mai 2010 par courriel à l'adresse comite@valaisphysique.ch, ou par téléphone au 079.568.34.59 chez François Bianco.

En espérant vous retrouver nombreux à Genève, nous vous transmettons toutes nos meilleures salutations,

Le comité

Conférence : Villes et développement durable : les enjeux de la planification énergétique territoriale

 Vendredi 19 février 2010 à l’aula François-Xavier Bagnoud (FXB) de la HES-SO Valais, Route du Rawyl 45, Sion, à 20h00 :

« Villes et développement durable : les enjeux de la planification énergétique territoriale »
 
Plus de 50% de la population mondiale vit dans des agglomérations urbaines et il est considéré aujourd’hui que près de 70% de la consommation d’énergie primaire a lieu dans les villes. Les problèmes de changement climatique, de sécurité d’approvisionnement énergétique et de qualité de vie entraînent de plus en plus de gouvernements locaux à s’engager activement pour diminuer leur impact sur l’environnement et leur dépendance vis-à-vis des énergies fossiles.
 
Dans le cadre de la politique « énergie – climat » de l’Union Européenne, dans laquelle cette dernière s’est engagée unilatéralement à réduire ses émissions de CO2 de 20% d'ici 2020, grâce à une augmentation de 20% de son efficacité énergétique et à une part de 20% de sources d’énergies renouvelables dans son bouquet énergétique (l’objectif « 3×20 »), les villes ont un rôle central et majeur à jouer. En effet, d’une part, les villes et agglomérations concentrent plus du 70% des émissions de CO2 liées à l’activité humaine et d’autre part elles constituent le niveau administratif le plus proche de la société civile. Elles bénéficient fréquemment (en fonction des législations nationales et cantonales) aussi des compétences utiles et nécessaires pour mettre en place, au niveau local, des politiques « énergie – climat » durables et efficaces. Afin d’aider les collectivités publiques à atteindre leurs objectifs de développement durable, l’EPFL, le Centre de Recherches Energétiques et Municipales (CREM), ainsi que la HES-SO Valais, développent une méthodologie de planification énergétique territoriale, dédiée aux autorités communales. Cette méthodologie devra offrir un cadre d’analyse qui permette d’évaluer les activités d’une municipalité influençant tant la demande que l’approvisionnement en énergie, et d’en gérer les impacts sur le territoire communal.
 
Cette conférence sera donnée par M. Gaëtan Cherix, Directeur du Centre de Recherches Énergétiques et Municipales (CREM) à Martigny.